Le potentiel du résistographe pour l’étude de la qualité du bois

24 juillet 2017

La qualité du bois est fonction de divers paramètres et attributs de la matière. La masse volumique, correspondant à la masse d’un matériau par unité de volume, fait partie des propriétés les plus étudiées pour évaluer la qualité du bois. Cependant, la mesure de cette propriété exige le recours à des techniques fastidieuses et couteuses, comme le densitomètre à rayons X, et à l’utilisation d’un grand nombre d’échantillons.

Le résistographe est un appareil permettant d’évaluer la condition des arbres sur pied. Cet outil de mesure non destructif présente une alternative pour estimer la masse volumique du bois grâce à des mesures instantanées de la résistance du bois au forage, corrélé à sa masse volumique.

Cette étude du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (CRMR-UQAT) démontre que le résistographe est performant pour déterminer les paramètres intra-arbres de la masse volumique du bois. Cette performance est dépendante de la largeur des cernes. Pour les cernes de croissance assez larges, le résistographe permet de déterminer avec précision le point de transition du bois initial au bois final. Par contre, pour les cernes où la transition n’est pas distincte le résistographe perçoit un faible signal de résistance menant à une perte d’information sur quelques cernes de croissance. Ceci suggère que le résistographe serait fiable pour les arbres à forte croissance et qui répondent bien aux traitements sylvicoles. Cette technique permettrait aux ingénieurs et chercheurs d’évaluer de manière ponctuelle et rapide les attributs de qualité du bois d’un peuplement. Le résistographe se présente comme un outil d’aide à la décision pour les aménagistes permettant de juger des effets des pratiques sylvicoles sur la qualité du bois à l’échelle de l’arbre et du peuplement.

Pour plus d’information, consulter la Note de recherche.

 


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